The Clothette

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Qu’importe l’intempérie, pourvu qu’on ait Rains / Le Figaro

Le 22 Octobre dernier, Marie-Gabrielle Graffin a écrit un article dans Le Figaro sur la marque danoise Rains. Le voici …

Plus chics et plus branchés qu’un ciré, les vêtements de pluie de la marque danoise séduisent les Français de toutes les générations.

À Paris, mais aussi en province, en particulier dans l’Ouest, un phénomène sévit à chaque averse. Des femmes élégantes et des jeunes hommes branchés enfilent non plus leurs cirés mais des parkas et ponchos waterproof sobres, aux couleurs (bleu Klein, jaune primaire, charbon, corail…) de bon goût. Derrière ce déluge de manteaux de pluie d’un nouveau genre, la marque Rains, née en 2012 au Danemark, à l’école de design Teko. Alors âgés de 26 ans et étudiant respectivement le mobilier et le marketing, Daniel Brix et Philip Lotko réinterprétent, lors d’un projet, un imperméable traditionnel en caoutchouc. Fascinés par la légèreté du matériau, son tombé et le minimalisme du rendu, ils imaginent un an plus tard une ligne de vêtements et d’accessoires imperméables sous le label Rains, en clin d’œil au ciel peu clément qui arrose 170 jours par an leur pays. «Cette collection n’est pas née d’un besoin du marché, mais de notre envie de fabriquer un produit fonctionnel et chic, confie Daniel Brix. Nous ne sommes pas experts en textile, ce qui nous a permis de nous concentrer sur la technicité et le porter avant de penser au style.» Premier succès, la veste longue disponible en une dizaine de coloris, au prix de 95 euros.

Nos clients, de tous les âges et tous les styles, savent qu’ils trouveront chez nous des produits de qualité et effi­caces

Edern Clement, responsable de la boutique bordelaise

Rains passe les frontières, se vend aujourd’hui dans 2500 magasins dans le monde et possède 30 boutiques en propre à New York, Shanghaï, Tokyo et Paris. L’an dernier, la ville de Bordeaux a été choisie pour son dynamisme (et sa pluviométrie) par Brix et Lotko pour accueillir la première adresse provinciale. «En France, la tendance n’est pas seulement parisienne, observe Edern Clement, responsable de la boutique bordelaise. Nos clients, de tous les âges et tous les styles, savent qu’ils trouveront chez nous des produits de qualité et efficaces. Et quand les paquebots de croisière sont à quai, une clientèle internationale débarque pour se procurer nos doudounes et trenchs à ceinture.»

Lorsque vient l’été et que les jours de giboulées se font rares, sacs à dos (qu’on croise à chaque coin de rue avec son logo en forme de phare et son slogan inspiré du bruit de la pluie «drip drip drip»), chapeaux de pêche, etc. prennent le relais. «La marque a connu une expansion considérable durant les quatre premières années, seulement nos collections se limitaient essentiellement aux vêtements de pluie pensés pour citadin, poursuit Daniel Brix. Notre offre s’est étoffée, avec plus d’accessoires, des objets, toujours ancrés dans la tradition des pays scandinaves. Nous avons aussi développé une doudoune grand froid (jusqu’à - 30 °C) pour des expériences plus extrêmes, au-delà de la ville et du quotidien.»